Ma poupée en papier mâché restaurée
Voilà ! La réponse à la question posée dans mon précédent article est donnée dans le titre. Elle est en papier mâché. C'est tout à fait comme du carton. Certaines ont trouvé, d'autres m'ont parlé de cire, ou de papier mâché recouvert de cire, j'aurais bien aimé car la poupée aurait été encore plus ancienne alors ( 1880 environ ). Mais beaucoup de ces poupées recouverte de cire ont fondu ( coucou à Anne qui m'a parlé de la poupée dans les malheurs de Sophie ), le plus souvent d'avoir été bercées trop près de la cheminée...
Cette poupée date je pense des années 1900-1930, à confirmer. Tout le corps est en papier mâché, recouvert d'un enduit peint. La tête semble vernie, alors que le corps ne l'est pas. Il semble donc un peu " crayeux ", ce qu'apprécie guère sa nouvelle robe blanche...
Merci beaucoup de vos réactions et vos gentils commentaires; ils m'ont fait super plaisir !
Voici donc ma poupée restaurée.
Vêtue d'une petite robe, que j'ai faite tout spécialement pour elle, je trouve qu'elle a maintenant meilleure mine !
Je rapelle que j'ai acheté cette poupée cet été, et qu'il m'a fallu un moment pour la restaurer.
Je ne l'ai pas fait depuis mon précédent article; la restauration ne se fait pas d'un coup de baguette magique, même si ça m'aurait bien arrangée !
Je vous montre quelques photos prises pendant le travail.
Je pense que la poupée a pris un coup sur son épaule droite ( ici à gauche de votre écran ).
Du coup, ça lui a descendu l'épaule et déformé le bas du ventre ( à droite sur la photo ).
J'ai donc extirpé le système pleureur ( aussi appelé communément " boite à meuh " , système des boîtes à retourner ), afin de redresser le carton du ventre, à l'endroit de la flêche.
Tous les petits points noirs que vous voyez sur la serviette, c'est la membrane en caoutchouc de la boîte qui tombe en poussière et qui ressort par les trous. Inutile de vous dire que la boîte n'est pas réparable.
Une fois le ventre redressé, il a fallu reboucher les trous.
Puis poncer, et reboucher encore et poncer encore...
Après quoi arrive la phase la plus délicate : la peinture !
Pas triste pour trouver le bon mélange des couleurs, surtout qu'il y a énormément de nuances, mais d'un autre côté, c'était peut-être plus facile à peindre que s'il avait été tout uni.
Et voilà le travail !
Remarquez que j'ai laissé les clous, le kiki, et conservé son ancien vêtement.
Allez, une dernière photo avec Titus, qui est venu lui faire un petit coucou !
Voilà, c'était mon baptême de restauration !
Je pense m'en être tout de même pas trop mal sortie.
J'ai certainement fait beaucoup d'erreurs de débutante, et j'espère pour autant que je ne ferai pas bondir les restaurateurs chevronnés ...